mes souvenirs de GETTYSBURG

Cela commence un vendredi soir, après un repas frugal pris dans le saloon de la ville. Je me suis souvenu avec nostalgie de « GETTYSBURG ».
Voilà bien plus d’un an que je n’y étais pas retourné.

Dans une grande impulsion, j’ai enfourché mon fidèle destrier et le cœur remplit d’allégresse j’ai filé comme le vent vers le lieu de mes souvenirs.
Au fur et à mesure que le chemin coulait sous les sabots, les souvenirs du passé me revenaient à l’esprit. Chaque rochers, chaque arbres me rappelait une anecdote.
Arrivé au lieu dit, une étrange sensation s’est emparée de moi, comme si les choses avait changées. L’atmosphère était lourde.
J’ai cru distingué à l’entrée du champ de bataille une de ses pancartes adressées aux étrangers :
« Cowboys, ici eu lieu la plus grande bataille du pays, des milliers de personnes y sont mortes, alors respecter ces lieux… »

Juste au-dessus de ma tête les vautours volaient en cercle et me surveillaient.
J’ai traversé une partie de la vallée, doucement, en essayant de me convaincre que tout était comme avant.
A la lumière de la lune, j’ai retrouvé le fantôme du rassemblement de mes souvenirs.
Il fallait bien que je me fasse une raison, ce n’était plus pareil, il était mort.

J’ai laissé ma monture près du ruisseaux, ou j’avais une vision d’ensemble de la vallée. Les coups de feu, les bombardements, les hurlements, tous me revenait. Mais frère qui tombaient autour de moi, les tranchées improvisées dans un trous de canon et les visages pleins de boue.

Il s’appelait richard, c’était mon fiancé. On s’était rencontré 1 ans plus tôt au camp d’entrainement, le jour de mon entré dans l’armée. On avait tout de suite flashé l’un sur l’autre. C’était l’amour de ma vie. Le jours J il m’avais fait sa demande en mariage près d’un ruisseaux a proximité du champ de bataille. Il m’avait promis qu’il ne pouvais rien m’arriver tant que je resterais a ces côtés. Mais la violence de cet bataille en avait voulu autrement et surtout les baïonnettes de nos ennemies.

Je suis parti au galop, toujours surveillé par l’œil des vautours.
Sur le chemin qui longe le chemin de fer je ne pouvais m’empêcher de sentir mon cœur hurler, c’est une partie de moi qui s’effondre.

J’avais entendu quelques cow-boys m’avertir sur les conditions d’existence dans cette partie du désert après une telle bataille, mais je n’avais pas voulu les croire.
Mais, il y a une chose dont je suis sûr, cet guerre faisait partie de notre Fierté, avoir défendu sont pays et quoiqu’il arrive ce sentiment coulera toujours dans nos veines.

Ce soir là, j’ai juré que ma vie changerais, car je savais qu‘un jour ou l’autre, nous nous retrouverions tous les 2 comme avant.

Perdu dans mes pensées, j’avais traversé une bonne partie du désert.
J’ai stoppé ma monture, me suis allongé dans l’herbe, avec le ciel étoilé en guise de couverture et mon chapeau pour oreiller. Cette nuit fut pleine de souvenirs et d’espoir.